2007 – travail sur le long

date 2007distance/Kmtempsmn/kmkm/hterrain
150 – 14/01 Cap d’Antibes08,90000:41:4004:4012,81vallonné
151 – 21/01 Gorbio11,70000:59:3705:0511,77vallonné
152 – 28/01 Beaulieu21,00001:44:3304:5811,05vallonné
153 – 11/02 Roquette/Siagne10,50000:48:0004:3413,12cross
154 – 18/02 Cannes21,10001:40:1904:4512,62plat
155 – 04/03 Vallauris14,50001:10:1704:5012,37vallonné
156 – 18/03 Levens21,10001:52:5705:2111,20montagne
157 – 25/03 Castellar16,70001:18:4504:4212,72montagne
158 – 01/04 Colomars11,0000:50:4304:3613,01vallonné
159 – 07-08/04 Montigny en Gohelle118,17224:00:0012:1104,92plat
160 – 01/05 Nice-St Isidore  MARCHE18,00001:55:3206:2509,35vallonné
161 – 08/05 Vence11,80001:19:0106:4108,96montagne
162 – 13/05 St Raphael16,23001:33:4605:4610,38montagne
163 – 17/05 Le Luc12,75001:06:0805:1111,56vallonné
164 – 27/05 Mouans-Sartoux9,70000:52:2705:2411,09cross
165 – 10 au/16/06 Antibes469,412144:00:0018:2403,25plat
166 – 01/07 Luceram / Peira-cava MARCHE13,20001:28:4606:4308,82montagne
167 – 22/07 Thiery MARCHE11,00001:13:0206:3809,03montagne
168 – 29/07 La Bonette27,00003:27:3007:4107,80montagne
169 – 04/08 Sauze16,79001:38:1205:5010,25montagne
170 – 04/08 Le Thoronet10,00000:59:2005:5610,11vallonné
171 – 05/08 Isola 200015,5002:05:2508:0507,41montagne
172 – 17/08 DolceAqua06,00000:34:2405:4410,46montagne
173 – 26/08 Isola13,00001:11:2205:2910,92montagne
174 – 02/09 Belvédère25,80005:54:1013:4304,37montagne
175 – 08/09 Mougins20,00001:40:4505:0211,91cross
176 – 16/09 Peymeinade13,65001:19:2505:4910,31vallonné
177 – 24 au 29/09 Alpes-Maritimes Running Tour397,900116:34:0017:3403,41montagne
178 – 21/10 San Remo50,00005:07:4606:0609,80plat
179 – 28/10 Breil sur Roya13,50001:07:4005:0111,97montagne
180 – 17/11 Villefranche sur Saône42,19505:49:4508:1707,33vallonné
181 – 19 au 24/11 Tunisie109,23010:52:1705:5810,00divers
182 – 08 et 09/12 Golfe-Juan48,00004:30:0005:3710,66plat
total courses: 331625,339351:27:3406:5609,87 

type de coursesmoyenne
ROUTE11,152 km/h
TRAIL4,370 km/h
ULTRAS7,007 km/h
MARCHE9,066 km/h

150 – 15 Janvier: Montée de la Garoupe – Cap d’Antibes (06)

distance :08,900 Km                    résultat: 41 mn 40 s

commentaire : Et voilà, c’est reparti pour une année! Bon d’accord ce n’est pas la meilleure des courses dans tous les domaines, mais le parcours est agréable, roulant malgré les petites côtes et les quelques marches, et c’est sympa de se jauger avec les autres coureurs sur ce type de parcours. Par rapport à l’année dernière je perds 50 secondes, mais je fini frais sans avoir vraiment forcé, donc c’est cool…..

Le négatif de cette course est, comme l’année dernière, une totale absence d’indication kilométrique, et, hélas, je dois rajouter un manque d’organisation sur le ravitaillement de mi-course (même si sur une distance comme celle-là il n’y en a pas vraiment besoin), et une attente de près de 3mn sur la ligne d’arrivée avant d’être pointé: pour une course inscrite au challenge départementale, c’est tout de même inacceptable!

151 – 21 Janvier: 10 bornes – Gorbio (06) www.asgorbio.com

distance :11,700 Km                    résultat: 59 mn 37 s

commentaire : Nouveau parcours qui change à partir du cinquième kilomètre en plongeant sur le vieux village de Roquebrunne Cap-Martin par un escalier très pentu, pour ensuite prendre un sentier de randonnée avec de belles petites montées « casse-pattes » et terminer sur la remontée de Gorbio par un escalier de rocher de 700m façon Trail bien glissant par les feuilles humides qui le recouvrait et d’un dénivelé assez important. cette escalier est bien sur la clé de la course: soit on serre les dents et on continue de courir, soit on marche et on perd un maximum de temps: chose, d’ailleurs, qu’une grande partie du peloton a fait, moi y compris.

Ce nouveau parcours est vraiment très agréable, bravo aux organisateurs, dommage, par contre, de la faible participation avec seulement 140 coureurs!

152 – 28 Janvier: Cap 21 – Beaulieu (06)

distance :21,000 Km                    résultat: 1 h 44 mn 33 s

commentaire : Voila un parcours très sympa entre Beaulieu et St jean Cap Ferrat.

Un semi-marathon sous le soleil  rempli de petites côtes qui donnent un véritable plaisir de courir avec toutes ces relances tout autour du Cap Ferrat pour ensuite finir par une belle montée de 2 km sur la moyenne corniche au-dessus de Beaulieu et une descente sur le port.

Une beau parcours avec des ravitaillements tout les 5 km et une sécurité parfaite.

153 – 11 Février: foulée du Beal – Roquette/Siagne (06)

distance :10,500 Km                    résultat: 48 mn 00 s

commentaire : Moi qui aime le macadam, ou le trail, je n’est pas du tout été servi, car je me suis retrouvé avec un cross à travers champs. Ce n’est pas que je n’aime pas le cross mais je me suis présenté au départ avec mes chaussures de route et le terrain était très glissant avec un peu de boue: le rêve donc!

En dehors de ce petit handicap qui m’a fait glissé plus d’une fois, j’ai beaucoup apprécié cette course de 4 boucles le long de la Siagne, à travers champs et, ouf, avec 150m de macadam.

A noter qu’un grand nombre d’enfants ont ouvert le bal avec 2 courses allant de l’école d’athlétisme aux benjamins. Bref, un dimanche matin très familial.

154 – 18 Février: semi-marathon – Cannes (06)

distance :21,100 Km                    résultat: 1 h 40 mn 07 s

commentaire : Cette année, le semi de Cannes nous a réservé une course sous une pluie très fine accompagnée de bourrasques de vent sur les 5 derniers kilomètres, ce qui n’arrangeait pas vraiment le fait de faire un « chrono », mais j’ai quand même gagné un peu plus de 6mn par rapport à l’année dernière! Cà doit être surement à cause du vent, de la pluie et des vagues: çà m’a rappelé ma Bretagne natale!

Bref, en pleine forme finalement en ce début d’année!

155 – 04 Mars: escapade – Vallauris (06)

distance :14,500 Km                    résultat: 1 h 10 mn 17 s

commentaire : Cette course synonyme avec soleil, car programmée normalement en juin, n’a pas dérogé à la règle pour cette édition 2007, avancée pour cause d’élection: un temps parfait doux et ensoleillé.

Cette course est incontournable car elle réunie qualité d’organisation, d’accueil, de sécurité, avec un parcours alliant le plat, la descente et les belle côtes (jusqu’à 12%), ce qui permet au coureur de connaitre ses véritables qualités et défauts et de s’exprimer pleinement.

Pour ma part, la forme reste bonne tout en restant à une moyenne de 11 – 12km/h que je ne veux pas trop dépasser (ni ne peux…lol) en prévision de futures longues distances.

156 – 18 Mars: La route du sel – St Andre de la Roche / Levens (06)

distance :21,100 Km                    résultat: 1 h 52 mn 57 s

commentaire : Habituée à partir de la place Masséna à Nice, cette année la route du sel a pris son départ 4 km plus loin au pied des 600m de dénivelé pour des raisons de course cycliste (Paris-Nice). Donc pas d’échauffement de 4km avant d’attaquer ce lacet de 21 km jusqu’à Levens, mais par contre une belle petite montée en plus à l’entrée de Levens à 5km de l’arrivée.

Cette route du sel j’ai l’habitude d’y participer depuis 4 ans, et, comme la forme est bonne, je bats mon record de moyenne horaire tout en ayant l’impression de ne pas avoir forcé en gardant un rythme régulier. Très content donc de cette course qui est toujours aussi agréable, bien sécurisée, des ravitaillements parfaits, mais toujours un petit manque de participants: dommage, ils ne savent pas ce qu’ils perdent!

157 – 25 Mars: boucle castellaroise- Castellar (06)

distance :16,700 Km                    résultat: 1 h 18 mn 45 s

commentaire : Castellar on y vient pas tout les jours, même si c’est un très beau petit village perché au-dessus de Menton qui nous rappelle que la montagne est juste là, et, franchement, en plus d’être un beau village Castellar nous offre aussi une très belle course.

Tout commence par une belle descente de 8 km vers Menton qu’il faut bien maîtriser, car ensuite çà se corse: un peu plus de 4 km de faux-plat montant avec quelques relances « casse-pattes », et un final en montée vers le village aux alentours de 8% qui finit d’achever ceux qui ont, hélas, trop donné dans la descente. Un parcours sélectif et aussi très agréable car peux de voitures, une sécurité parfaite, et une vue imprenable sur la méditerranée…… Ah oui, au fait, je gagne 52 secondes sur mon temps fait en 2004!

158 – 01 Avril: Colomars (06)

distance :11,000 Km                    résultat: 50 mn 43 s

commentaire : Colomars, un petit village dans les collines niçoises, nous a offert une course bien sympathique (malgré la pluie), avec un parcours très vallonné obligeant des relances continuelles, ce que j’affectionne particulièrement.

Voila encore une course à retenir, car parfaite tant sur le parcours que la sécurité. Pour ma part c’était une première, et j’y reviendrai…. surtout avec la forme que j’avais aujourd’hui!

159 – 07 et 08 Avril: Championnat de France 24H – Montigny en Gohelle (62)

                        distance :118,172 Km                    résultat: 24 h 00 mn 00 s

commentaire : L’accueil des gens du Nord est bien connu, et je confirme par ce 24h que je viens de courir.

Dès mon arrive à l’aéroport de Lille je suis accueilli et pris en charge par l’organisation. J’ai droit à une visite du parcours qui est bien plat (1,2 km) au milieu d’un quartier de tradition minière avec ses maisons toutes identiques et rouges. Un espace pour chaque coureur avec table, chaise et prise électrique est installé sous une tente au bord du parcours afin que nous puissions préparer notre propre ravitaillement et nous reposer le cas échéant. Le repas de veille de course est, bien sur, une pasta, mais d’une qualité certaine: même les italiens en seraient jaloux.

Bref, tout est fait pour courir dans les meilleures conditions, surtout que la météo nous annonce un très beau temps.

La course démarre tranquillement le temps de s’échauffer pendant 2 km et de blaguer entre coureurs comme c’est la tradition. Des lors, c’est la vitesse de croisière qui s’installe (12 à 13 km/h), et je me retrouve dans un petit groupe composé, entre autre, de Jean-Pierre Guyomarc’h et Albert Vallée. Tout ce passe parfaitement bien.

Jean-Pierre Guyomarc’h, qui s’ennuyait un peu, prend sa propre allure (14 km/h), et creuse rapidement l’écart d’un tour: normal, il est multiples champion de France et favori de l’épreuve. Rapidement, c’est Albert Vallée qui accélère un peu pour ne pas trop laisser d’avance….. Pour ma part je lève un peu le pied pour réduire mon allure à 11km/h sur les 3 premières heures.

Tout ce passe bien pour ma part, surtout ne pas trop forcer: une petite douleur au niveau du tendon d’achille commence à faire son apparition au bout de 6 heures et je décide de marcher un peu.

Dès lors, cette douleur ne me quittera plus, mais il est hors de question d’arrêter, et j’alterne course, marche, massage durant ces 24h en essayant de faire le maximum de km.

Malgré les bonnes prévisions météos le temps commence à se dégrader, le soleil disparait, un petit vent frais s’installe et les premiers abandons s’annoncent (dont Brigitte Bec recordwoman de France), ainsi que les blessures importantes (arrêt de Jean-Pierre Guyomarc’h pour fracture d’un orteil): tout pour garder le moral, si vous voyez ce que je veux dire…

La nuit est longue et très fraîche, je ne sais plus quoi boire ou manger pour me réchauffer, et j’attends avec impatience le lever du jour pour redémarrer un peu.

6h du matin, le jour s’annonce ainsi que les 5 dernières heures de course, mais aussi une mauvaise surprise: un brouillard glacial s’installe.

Pour ce début de matinée la plupart des coureurs avancent tant bien que mal. le givre s’installe sur nos têtes ou bonnets, certains ont même des couvertures sur eux: j’imagine ce que peuvent penser les habitants de ce village qui se réveillent, sortent acheter leur pain et croisent des « zombies » en baskets qui courent ou marchent dans ce brouillard glacial……

En cette fin de course je me retrouve avec Veronique Jehanno (ex-championne de France et 232 km à son palmarès) qui elle aussi ne sait plus trop quoi faire, et nous décidons de finir la course ensemble.

10h30 du matin, le soleil fait enfin son apparition, les coureurs sont tous sur le parcours pour cette dernière demi-heure, le moral est au plus haut et chacun se donne un dernier objectif à atteindre tout en accélérant un peu selon ses capacités.

Pour cette dernière demi-heure c’est l’adrénaline qui nous poussent tous à courir, à donner ce dernier coup de rein, toutes les souffrances disparaissent, et certains pensent déjà à leur prochain défi: si, si, on y reviendra promis!

Ce 24h aura été finalement assez sélectif car certains des favoris se sont retrouvés en difficultés (blessures, fatigues, indigestions…), mais nous l’avons tous vécu plus ou moins bien grâce à une organisation au top et à un soutien moral permanent de chacun des bénévoles. merci à eux.

160 – 01 mai – Ronde des Collines – Nice (06) marche

distance :18 Km                    résultat: 01 h 55 mn 32 s

commentaire : En dehors d’être une course à pied, la Ronde des collines est aussi une course de bonne humeur et de fête entre coureurs qui mêle un parcours technique et bien vallonné avec quelques parties « trails », et la découverte des vignobles du Bellet avec dégustation à chaque ravitaillement.

Pour cette 10ème édition, près de 600 participants se sont alignés cette année au départ avec 172 marcheurs dont je faisais parti (plus facile pour la dégustation) et, pour que la fête soit complète, les déguisements étaient de sortie.

Pour ma part cela faisait près de 7 mois que je n’avais pas pratiqué la marche athlétique, mais bon, je voulais juste faire cette course en moins de 2 heures et profiter du parcours et de ses ravitaillements. Pari réussi, et en bonus je me suis retrouvé à la deuxième place des marcheurs!

Ceux qui ont manqué ce rendez-vous ont eu tort, car cette course est vraiment un modèle en son genre sur tous les points: organisation, sécurité, ravitaillement, paysage, bonne humeur, repas d’après-course, lots au tirage au sort (VTT, écran plasma, mp3…..), et pour une inscription à 9 euros vous repartiez avec un superbe t-shirt en techni-fibre, une bouteille de vin, un brin de muguet, une rose, un CD… et le sourire radieux des bénévoles! Bref, un modèle pour tout organisateur de course a pied. rendez-vous le 1er mai 2008.(voir article dans le numéro 69 de Running Attitude).

161 – 08 mai – ascension du col de Vence – Vence (06)

distance :11,800 Km                    résultat: 01 h 19 mn 01 s

commentaire : une très belle course que cette ascension du Col de Vence avec une moyenne de pente à 7% environ pour un dénivelé positif de 620m. Un nombre de ravitos impressionnant (4) qui n’étaient finalement pas superflus, car le soleil commençait à bien cogner dans les hauteurs du col. Bien sur, un paysage grandiose entre mer et montagne, un parcours sécurisé et sans voitures, bref tout pour le plaisir d’une course de montagne et des ses difficultés.

Pour ma part les difficultés j’en ai eu à 4 km de l’arrivée avec une panne complète de jus que je mettrai à l’actif d’un entrainement intensif en prévision des prochains 6 jours d’Antibes. Pas grave, j’ai bien fait travaillé la machine et me suis permis de redescendre ce Col à 12 km/h sans ressentir de douleurs. Finalement, c’était un bon entrainement, et en plus, sécurisé!

162 – 13 mai – Montée du Mont Vinaigre – St Raphael (83)

distance :16,230 Km                    résultat: 01 h 33 mn 46 s

commentaire : Cela faisait longtemps que je n’avais pas couru dans le Var, et cette Montée de Mont Vinaigre dans l’Esterel me semblait un moyen de me rassurer 5 jours après le manque de jus dans le col de Vence. Le parcours est plus long mais moins pentu avec un D+ de 500m, mais un effort un peu plus long et c’est ce que je recherchait (sachant que j’allais refaire le parcours dans l’autre sens pour rentrer!).

Pour parler du parcours, que dire sinon qu’en PACA il n’y a que de très jolis paysages! Ici, nous sommes partis du port de St Raphael, avons fait un petit tour dans la ville, pour rejoindre 5 km plus loin un sentier de randonnée: pas de voiture, le top! Lorsque je dis sentier de randonnée, cela veut dire cailloux et donc vigilance, mais c’est un détail comparé au paysage qui est offert aux coureurs! Les ravitaillements étaient nombreux et bienvenus sous la chaleur qui s’installait.

La partie la plus difficile du parcours sont les 2 derniers kilomètres avec le retour au bitume et, surtout, le pourcentage de la montée qui augmente de façon très significatif: soit on donne le dernier coup de reins, soit c’est l’enfer….. mais bon cela c’est bien passé…..

163 – 17 mai – foulées lucoises – Le Luc (83)

distance :12,750 Km                    résultat: 01 h 06 mn 08 s

commentaire : Une nouvelle course dans le Var que je n’avais pas faite depuis 5 ans, et j’étais assez motivé pour essayer de faire un temps acceptable, ce qui fut fait avec près de 4mn de gagné, malgré un parcours un peu différent et surtout plus accidenté.

Pour en revenir au parcours, comme je le disais, il est accidenté sur des chemins de randonnées avec de belles petites montées et un raidillon très « casse-patte », tout cela à travers une forêt et des vignes, puis une belle montée en pavés dans le vieux village du Cannet des Maures, pour finir sur 3 km de bitume en faux-plat.

En plus de ce circuit accidenté, nous avons eu droit à un vent de face augmentant la difficulté et empêchant toute récupération sur le fameux faux-plat de fin de course.

pour ce qui est de l’organisation, je dirais très bien avec un ravitaillement de fin de course copieux dans un cadre agréable. Une course à retenir.

164 – 27 mai – Gambade de la Forêt – Mouans-Sartoux (06)

distance :9,700 Km                    résultat: 52 mn 27 s

commentaire : Si vous aimez le cross très vallonné, c’est une course pour vous. Pour ma part je ne m’attendais pas à cela, mais c’est un beau parcours dans la forêt et sur des chemin caillouteux (attention les chevilles). Dommage qu’il soit si court, car je suis resté un peu sur ma faim!

165 – 10 au 16 juin – 6 jours d’Antibes (06) www.6jours-antibes.com

                        distance :469,412 Km                    résultat: 144h 00 mn 00 s

commentaire : Comme promis l’année dernière, me voici à nouveau au départ de ce 6 jours avec un nouveau circuit basé au Fort Carré d’Antibes, circuit beaucoup moins accidenté que le précédent et un peu plus rapide, avec une distance de 1025m.

Objectif: ne pas se blesser, prendre du plaisir, et écouter son corps.

La majorité des concurrents de l’année dernière sont présents auxquels ce sont rajoutés quelques femmes, des étrangers (allemands, danois, suédois, suisse) et bien sur d’autres français. L’épreuve devient connue et internationale car nous sommes finalement 39 à prendre le départ. Avant celui-ci, prévu à 14h, il y a le rituel  briefing d’avant-course, la préparation personnelle de chaque coureur et la photo de famille.

J1: Il est 14h le départ est donné sous un soleil de plomb, je prends une allure de 9 km/h pour économiser le maximum de calories, car la chaleur est vraiment très forte. Je prends le temps de me ravitailler (eau, coca, orange, galette de riz), de connaitre les moindres détails du parcours, et de me mettre dans un rythme agréable et sans souffrance: la course à pieds c’est d’abord un plaisir!

20h (6h de course): 44km de parcourus, la moyenne de 7km/h me va très bien, je m’arrête une heure le temps d’un petit dîner et d’un changement de chaussures, car celles que je portais viennent de rendre l’âme.

Le redémarrage se fait lourdement, digestion oblige, et après une heure de course, je décide de dormir 3h: il est 22h (8h de course) et 51km de parcourus.

1h du matin: c’est reparti! je cours pendant 2h à une moyenne de 9km/h, et à 3h (13h de course) je reprends 2h de repos avec 69km au compteur.

5h du matin: je remets les baskets et cours jusqu’à 11h (21h de course) avec un arrêt petit-dej’, pour atteindre les 100km. Allez, je mérite bien 2h de détente avec douche et repas de midi!

13h: il reste une heure pour terminer la première journée, et je rajoute 7km au compteur pour le plaisir.

J2:A 15h, je reprends un repos, car la chaleur est vraiment pesante. Autant attendre un peu de fraicheur et être plus efficace que de perdre son énergie. A 17h, je retourne sur le circuit jusqu’au dîner, et affiche à 20h (30h de course) 129 km au compteur.

Je n’ai pas énormément avancé, mais il reste encore 114h à tenir et je me sens comme au départ: en pleine forme et avec autant de plaisir de courir.

Après un bon dîner, un bain de pieds et un massage, il est temps d’entamer la deuxième nuit de course que je passe tranquillement en alternant les poses et les moments de course. Nous discutons entre coureurs, racontons nos expériences, quelquefois on s’arrête  pour blaguer avec l’équipe de ravitaillement, car elle est, elle aussi, présente 24h/24, et l’ambiance est bon enfant même si nous sommes dans une compétition. La compétition se fait surtout sur soi-même et non contre les autres.

A 8h du matin (42 h de course) j’affiche 160 km au compteur sans sembler avoir forcé, et ,après un bon petit-dej’, je mets un petit coup d’accélérateur histoire de boucler convenablement les 48h de course avec 186 km au compteur. Bon ce n’est pas fantastique, mais cela me suffit surtout en n’ayant pas l’impression d’avoir 48h de course dans les jambes.

J3: Il fait toujours aussi chaud en ce début de troisième jour et d’après-midi, et je décide de prendre un bon repos jusqu’à 18h pour reprendre les baskets jusqu’a 1h (59h de course) le lendemain matin et afficher 213 km au compteur.

Quelques petites douleurs aux chevilles m’obligent donc à m’arrêter pour détendre et masser un peu tout cela, et je continue la nuit tranquillement, sans forcer, en alternant marche et course pour arriver à 6h (64h de course) au 226ieme km parcouru.

2h de repos avec toujours le fameux petit-dej’ tant attendu et je boucle ce troisième jour en affichant 245 km: un troisième jour vraiment calme et tranquille.

J4: Cette fois-ci je décide de courir toute l’après-midi, malgré la chaleur, ce qui n’est pas vraiment un bon calcul car je n’affiche que 271 km à minuit (82h de course): 26km en 10 heures, dîner compris, et une certaine fatigue. Tant pis, j’assume et me prends 6h de sommeil.

Au petit matin, en pleine forme, il me faut quand même boucler ce quatrième jour avec un minimum de kms, et, de 8h à midi, je parcours 32 km pour afficher 303 km avant de me prendre un déjeuner bien mérité dont je rêvais depuis la veille: un bon gros hamburger! oui, je sais, ce n’est pas très diététique, mais les envies ne se commandent pas….

J5: Bon, je viens de passer deux jours plus ou moins en touriste (58km/jour), il faut tout de même augmenter la cadence, nous venons d’essuyer un orage à l’heure du déjeuner, la température est moins forte, l’air est humide, et à minuit (106h de course) j’affiche 348 km avant de prendre quelques heures de sommeil, et repartir jusqu’au lendemain midi pour boucler mon 374eme km.

J6: Les dernières 24h s’affichent, je craque pour un sandwich steak-frites au déjeuner (désolé!), pour repartir en pleine forme et boucler mon 422ème km à minuit (130h de course).

Cette dernière nuit semble la plus belle, le Fort Carré a son plus bel éclairage, le sprint final s’annonce et très peu de coureurs sont couchés. même si nous ne tournons pas vite, nous sommes sur le circuit, nous marchons, blaguons, profitons de ces dernières heures que nous passons ensemble, de ce plaisir de courir ensemble de partager ces moments rares d’ultrafondeurs du « travail » accompli.

Le jour se lève déjà, la nuit nous a fait ses adieux sans qu’on s’en aperçoive, chacun reprend un peu de force durant le dernier petit-dej’ commun de la course, nous regardons l’un des derniers pointages (pour ma part 439 km à 138h de course), et une petite euphorie semble envahir le circuit et ses occupants.

Chacun accélère, semble s’être fixé un dernier objectif pour ces 6 dernières heures de course: çà court, çà court….. Il reste 5mn, à 2 nous tentons de boucler un dernier tour pour le fun, le premier coup de fusil retentit: il reste une minute, nous accélérons….. Deuxième coup de fusil: c’est fini et nous terminons ce tour à 1m de la ligne…..

Une course parfaite, un 6 jours sans blessures avec un kilométrage plus qu’honnête (469,412 km) qui m’a permis de confirmer la gestion de mon corps par rapport à l’effort, car je fini sans avoir vraiment été atteint physiquement et prêt à reprendre l’entrainement dans 2 jours, entrainement de décontraction bien sur.

Pour info, voici les pieds que j’affiche à la fin de cette course.

166 – 01 Juillet – Luceram/Peira-Cava (06) marche

distance :13,200 Km                    résultat: 1h 28 mn 46 s

commentaire : Après les 6 jours et un 24h (138 km) 40 heures avant le départ de cette course, je ne savais vraiment pas ce que cela allait donner: 13 km avec 7% de dénivelé, c’est pas spécialement facile!

Habitué depuis trois ans à faire cette course en marche athlétique, je suis très content de mon chrono, car je gagne pratiquement 5mn sur mon meilleur temps et sans ressentir de fatigue importante. Je pense que le fait d’avoir un entrainement spécifique sur le long m’a permis d’acquérir une bonne musculation des mollets….

En dehors de cela, une course toujours aussi agréable avec de nombreux ravitaillements (tous les 3 km), mais un coup de gueule tout de même sur la non-maitrise des véhicules se croyant sur « le rallye de Monte-Carlo » et à la limite de vous renverser: pas assez de sécurité volante à ce niveau là!

Mon deuxième coup de gueule sera aussi pour l’organisation qui met en place une compétition de marcheurs en parallèle avec les coureurs, mais qui, au final, la dénigre en ne récompensant que le premier alors qu’un véritable sprint a été réalisé entre les 3 premiers qui finissent dans une fourchette de 20 secondes. Les marcheurs athlétiques doivent-ils boycotter ce genre de non respect?

167 – 22 Juillet – La ronde – Thiery (06) marche

distance :11,000 Km                    résultat: 1h 13 mn 02 s

commentaire : Ce petit village (10 habitants en hiver), surplombant les gorges du Cians à près de 1200m d’altitude, offre aux coureurs une course très belle par ses paysages, très technique par ses chantiers forestiers caillouteux, et un dénivelé de 250m avec des pentes frôlant quelquefois le trail. Pour ma part cette course était une reprise après celle de Luceram, car je n’avais pas remis mes baskets depuis, et je suis content de mon chrono en marche athlétique avec en prime un podium pour une place de second.

A noter aussi l’accueil sympathique avec des bénévoles au service du coureur. Une course à noter sur le calendrier avec près de 200 participants.

168 – 29 Juillet – ascension de la Bonette – St Etienne de Tinée (06)

distance :27,000 Km                    résultat: 3h 27 mn 30 s

commentaire : Cela fait déjà plusieurs années que je veux faire cette ascension du col le plus haut d’Europe (2802m), et, pour la première fois cette année, je prends enfin le départ le jour de mon anniversaire et pour la 25ème édition de cette  course.

Après plusieurs avis de copains coureurs ayant déjà participé à cette course, et un repérage du parcours la veille, je ne me fixe aucun but horaire, juste celui de faire cette ascension dans les meilleures conditions possible, car la pente ne semble pas très difficile (entre 5 et 8%), mais l’altitude risque de jouer pour beaucoup dans l’effort: un dénivelé de 1662m en 27 km.

Prés de 200 coureurs prennent donc le départ à 7h du matin: La pente est douce, nous sommes à l’ombre, il fait un peu frais, et je me cale sur un petit 10km/h. Après 1 heure de course et le passage au dixième km, nous arrivons sur la zone dégagée: plus d’ombre, le soleil commence à chauffer, il faut surtout ne manquer aucun ravitaillement car la route est encore longue.

En levant la tête, ou en me retournant, je peux apercevoir devant ou derrière moi un long serpent de coureurs et c’est réconfortant de savoir que tous font le même effort que moi.

Après 13,5 km de parcourus c’est la traversée de Bousieyas, dernier village habité: c’est la fin de la végétation sur la montagne, et le début d’un paysage lunaire.

Plus nous montons, plus l’effort est lent, j’atteins les 15km en 1h40. Je commence à sentir des douleurs aux lombaires et, plutôt que de marcher normalement pour me redresser un peu, je commence une marche athlétique qui durera sur les 5km suivants à une bonne allure car je franchis le 20eme km en 2h20 et nous sommes à près de 2500m d’altitude.

Comme on me l’avait signalé, les 7 derniers km sont les plus durs: en alternant marche et course, j’essaye de garder un rythme de 7mn au km qui se transforme rapidement en 8mn, pour terminer le dernier km à 8% en un temps de 14mn!

J’avais déjà fait de la montagne en altitude comme le trail du Mont-Blanc, mais courir en altitude est plus difficile que de marcher comme en trail, et je reviendrai très rapidement sur cette course qui, malgré les efforts, m’a beaucoup plu avec une vue magnifique sur les montagnes environnantes, mais aussi une parfaite organisation et une ambiance extraordinaire faite par tous les accompagnateurs le long du parcours qui ne manquaient pas d’encourager chaque coureur et pas seulement le leur.

169 – 04 Août – course de St Honorat – Sauze (06)

distance :16,790 Km                    résultat: 1h 38 mn 12 s

commentaire : Petit challenge personnel: ce week-end j’ai décidé de participer à toute les courses proposées dans ma région, et de renouer avec mes premiers objectifs de la course à pieds qui me permettent de lier sport et découverte des paysages qui nous entourent.

Pour commencer je me retrouve en ce samedi matin, après 2 heures de route, au-dessus de la vallée de Daluis à la limite des Alpes-Maritimes et des Alpes de Haute-Provence, dans ce petit village de Sauze situé à 1300m d’altitude.

Nous sommes 57 participants à avoir fait le voyage et 36 bénévoles sont au petit soins pour nous. Le rêve: un paysage mélangeant montagne et forêt dans un silence total tout en respirant un air pur.

Le parcours démarre en descente par une petite route de montagne sur 2 km durant lesquels personne n’est vraiment à fond, et je comprends pourquoi en entamant le 3ème km sur un petit chemin caillouteux qui nous remonte façon trail durant prés de 600m histoire de remettre les pendules à l’heure et de réveiller les mollets!

Nous retrouvons ensuite pendant 3 km une petite route à flanc de montagne en faux-plat montant qui ne semble pas bien méchante, mais qui a le don de faire la sélection, car nous sommes quand même à 1300m d’altitude et l’oxygénation des muscles est différente. Pour ma part, je profite de ce passage pour me remplir les yeux de ce magnifique paysage qui nous est proposé, sans, bien sur, oublier de courir et de garder un certain rythme!

Après un deuxième ravitaillement ou nous sommes traités comme des rois, nous attaquons un chemin de randonnée en forêt en commençant par quelques marches pour traverser un petit hameau.

la montée à flanc de montagne à travers la forêt commence, le chemin est étroit, il faut parfois faire un peu preuve d’équilibre. Nous enchainons les montées et les descentes et donc les relances: Je suis bien content d’avoir mis mes chaussures de trail.

Cette promenade va durer près de 5km avant de nous proposer une grosse descente dans les cailloux où les risques de glissades sont importants, pour ensuite bien remonter et retrouver la route au 12ème km qui nous ramène au village et à une arrivée en côte sur les 400 derniers mètres.

Un parcours magnifique qui donne envie de revenir.

A l’arrivée c’est le ravitaillement autour d’un lavoir afin de garder les boissons fraîches et je ne peux m’empêcher de plonger entièrement les jambes dedans afin de les apaiser car une autre course m’attend le soir même.

Après un petit apéro, l’organisateur nous a préparer une remise de prix individuel et chaque concurrent est appelé et se voit remettre un diplôme de participation ainsi que le classique tee-shirt.

Après cela vous n’avez qu’une seule envie: profiter de cet endroit et de ce paysage en prenant un bon repas dans l’auberge du coin!

170 – 04 Août – les milles pattes – Le Thoronet (83)

distance :10,000 Km                    résultat: 59 mn 20 s

commentaire : Il est 14h30, je dois écourter mon déjeuner à Sauze et rejoindre Le Thoronet, petit village du centre Var connu pour son abbaye, ce qui me prend 2h45mn de route…

Ici la configuration de la course est un peu plus classique: un circuit vallonné faisant le tour de la commune en traversant les vignes et les bois.

Il est 18h30 lorsque le départ est donné, et il fait encore chaud et surtout très lourd. Je pars tranquillement histoire de voir comment les jambes se comportent après la course du matin et surtout les kms en voiture qui n’arrangent rien.

Le circuit est agréable, nous avons une première difficulté sur une traversée de vignes en côtes, puis c’est la descente et un faux plat à travers les bois où nous sommes une bonne dizaine de coureurs à s’être perdus par manque d’indications et nous nous retrouvons bloqués au bord d’une rivière.

Après un demi-tour nous atterrissons sur une petite route où un cycliste nous indique le chemin et effectivement nous apercevons enfin une première indication kilométrique qui est le 6. En continuant tranquillement tous ensemble nous attaquons la deuxième grosse côte du parcours, et, pour ma part, je ralentis car je suis pris de crampes d’estomac avec un début de fringale.

J’atteins avec soulagement le dernier ravitaillement et suis déçu ne trouvant que de l’eau et rien à grignoter. Je ne peux pas vraiment en vouloir à l’organisation car ce n’est qu’un 10 km, mais, par contre, à tous les ravitaillements l’eau était chaude et ce n’est pas du tout agréable à boire!

Prenant sur moi, je continu le parcours au ralenti avec l’estomac qui me tire de plus en plus, le village est en vu, je rentre dans le village et arrive sur la dernière petite côte de 200m avec au bout l’arrivée: ouf, je vais enfin pouvoir manger!

En dehors du petit incident de fléchage du parcours, du manque d’indication kilométrique, et de l’eau chaude aux ravitaillements, cette course mérite le détour par son circuit sur sentier vallonné et petits routes. A noter aussi qu’avec l’inscription vous avez droit au repas ainsi qu’au bal du soir!

171 – 05 Août – foulée – Isola 2000 (06)

distance :15,500 Km                    résultat: 2h 05 mn 25 s

commentaire : Troisième étape de mon petit challenge, la montée d’Isola 2000 risque d’être la plus difficile avec un dénivelé de 1200m à avaler.

Le début du parcours attaque très fort avec une pente de près de 15% et je me cale tranquillement sur une allure de 7mn au kilomètre: les jambes sont un peu lourdes mais tiennent.

Apres 2,5 km de bitume nous attaquons un petit sentier sur 1km qui augmente légèrement le pourcentage de la pente et du coup me fait un peu ralentir la cadence.

A la sortie de ce sentier c’est avec plaisir que je m’arrête au ravitaillement pour retrouver le bitume et un pourcentage moindre qui me permet de me relancer et de retrouver ma cadence du début.

Malgré une route ouverte à la circulation, le parcours est agréable et durant les 6 kilomètres suivants je me retrouve souvent seul sur ces longs lacets.

A l’attaque du 9ème km le parcours nous dirige sur un sentier plus ou moins plat le long d’une rivière qui me permet de relancer un peu la machine et de doubler une concurrente qui semble ne plus pouvoir avancer.

Retour sur le bitume, il reste 5 km et avec cette concurrente nous essayons de finir ensemble en nous relayant. Cela fonctionne bien car nous avons repris un peu de vitesse.

Il reste 2 km, la dernière partie du parcours se situe sur une piste de ski très caillouteuse et, bien sûr, bien pentue. Ensemble, nous alternons marche et course en voyant s’approcher trop lentement les premiers immeubles de la station,  jusqu’au 300 derniers mètres que nous finissons en courant à notre rythme.

C’est fini, il fait beau, il fait chaud, l’adrénaline du week-end tombe: direction le ravitaillement qui, chose rare, nous propose de bonnes bières fraîches!

Bravo à l’organisation pour la qualité des ravitaillements avec de l’eau bien fraiche! Ici aussi vous avez droit au repas d’après course, mais comme c’était des pates j’ai préféré un bon petit resto au pied des pistes.

172 – 17 Août – Spacca Gamba – DolceAqua (Italie)

distance :06,000 Km                    résultat: 34 mn 24 s

commentaire : Une petite course atypique que celle de la Spacca Gamba à DolceAqua, village médiéval situé à 7 km au-dessus de Vintimille.

Le profil de la course est une boucle d’un peu plus d’1 km à faire 5 fois dans le village médiéval construit tout en hauteur sur un pic rocheux avec bien sur des montées et des descentes abruptes, sans oublier les différentes marches irrégulières et un sol pavé de petites pierres plus ou moins glissantes.

Bref, un délice de « montagnes russes » corsé par un éclairage plus au moins présent….. Eh oui la course se passe le soir vers les 21h quand toutes les inscriptions sont prises une par une à la main sur un calepin.

Une course bon enfant, donc, à un prix plus que raisonnable de 5 euros pour des récompenses en primes monétaires au-dessus des 100 euros pour les premiers au général sans oublier pour les catégories et chaque coureur de bonnes bouteilles de la région!

N’étant pas très rapide, il est évident que je n’allais pas disputer les premières places, et je me suis surtout fait plaisir en faisant une sorte de fractionné sur les diverses montées et marches proposées. Par contre je connais certains trailers qui ce seraient régalés!

173 – 26 Août – le louch – Isola (06)

distance :13,000 Km                    résultat: 1 h 11 mn 22 s

commentaire : Encore une course que je découvre, même si c’est la 21ème édition, et vraiment très sympa sur les bords de la vallée de la Tinée.

A Isola nous sommes à environ 850 m d’altitude et partons pour 2 km de descente sur route où le piège est de partir trop vite, car ensuite c’est l’attaque d’un sentier de 6 km pour une montée en altitude à près de 1200 m sur une pente flirtant les 8%. Une montée agréable sous les arbres avec des points de ravitaillements suffisants.

Arrivée en haut, eh bien il ne reste plus qu’a descendre sur 5km, et là, la pente flirte plus avec les 10%, le sentier est caillouteux, les virages ressemblent plus à des chicanes, et le tout est d’éviter de glisser. Le dernier km, lui, est finalement le plus tranquille avec une traversée du village sur un petit faux-plat montant.

Une course donc agréable que j’ai couru tranquillement et qui m’a permis de garder un bon rythme en altitude en prévision de ma prochaine grosse échéance fin septembre.

174 – 02 Septembre – trail per cami – Belvédère (06)

distance :25,800 Km                    résultat: 5 h 54 mn 10 s

commentaire : Histoire de continuer à m’entrainer en montagne je me suis présenté a ce trail en « touriste » et, dès le départ, j’ai compris que l’entrainement allait être musclé pour ce premier trail de l’année.

2100m de dénivelé positif, avec une altitude de 2500m et des pourcentages de pentes allant jusqu’a 34%: je peux vous dire que les cuisses ont bien travaillées!

Pour ce qui est des descentes, il fallait bien regarder où mettre les pieds sur les pierres instables qui jonchaient ce parcours, car au moindre faux-pas c’était la chute assurée: heureusement je n’ai eu droit qu’à quelques égratignures.

Un trail très technique donc et qui, pour sa seconde édition, a déjà la réputation d’être le plus dur et le plus technique de la région.

dommage pour le manque de participants (85), car c’est vraiment magnifique là haut aux portes du Mercantour, et l’organisation est au top!

175 – 08 Septembre – La Mouginoise – Mougins (06)

distance :20,000 Km                    résultat: 1 h 40 mn 45 s

commentaire : On continue l’entrainement tranquillement avec ce cross qui, cette année, a augmenté la distance et un peu aussi la difficulté, avec une longue côte en forêt et un petit 15% d’environ 50m à passer 2 fois, ce qui peut casser les jambes.

Un parcours toujours aussi agréable dans la forêt de La Valmasque avec un départ en fin d’après-midi toujours sous une bonne chaleur, et ce qui a un peu pêché est le manque de ravitaillement (seulement 2 pour 20 km).

Pour ma part j’ai pris cette course tranquillement et sans forcer et me suis confirmé une bonne forme pour mon défi fin septembre.

176 – 16 Septembre – course de l’amitié – Peymeinade (06)

distance :13,650 Km                    résultat: 1 h 19 mn 25 s

commentaire : Pour la première fois je fais cette course en courant et je confirme la difficulté du parcours avec ses différentes côtes « casse-pattes » entre 6 et 15% pour un total de 525m de D+.

Pour le reste, parcours agréable, bien sécurisé et beaucoup de ravitaillements. ce parcours était pour moi le dernier test pour bien apprendre a gérer ma vitesse, ne pas aller trop vite et garder des forces….. Rendez-vous maintenant le 24!

177 – 24 au 29 Septembre – Alpes-Maritimes Running Tour (06)

distance :397,900 Km                  résultat: 116 h 34 mn        Dénivelé+: 10 000m

commentaire : voir la page spéciale en cliquant ici

178 – 21 octobre – 50km de San Remo (Italie) www.sanremorunners.it

distance :50,000 Km                    résultat: 05 h 07 mn 46 s

commentaire : J’avais fait la première édition en 2004, mais cette année le parcours a changé, bien plus agréable le long de la mer avec une boucle de 5km et seulement 2 virages a effectuer. Un temps très ensoleillé, mais beaucoup de vent de face assez froid. Une organisation parfaite avec un circuit entièrement sécurisé et sans circulation. Course a retenir pour l’édition 2008 qui se fera le 26 octobre.

Apres mon tour des Alpes-Maritimes je voulais m’essayer sur ce genre de distance afin de voir si je n’avais pas trop perdu de vitesse à force de courir à 8km/h, et je suis satisfait car j’ai bouclé les 25 premiers km en 2h ce qui ne m’était pas arrive depuis longtemps, et je savais qu’ensuite je devais ralentir pour finir sans vraiment de fatigue. Finalement cette course a été parfaite en préparation du marathon des oasis en Tunisie dans 1 mois où je devrais courir le plus vite possible sur des distances de 11 à 25km et ce pendant 6 jours sur des pistes et des dunes.

179 – 28 octobre – Breil sur Roya (06)

distance :13,500 Km                    résultat: 01 h 07 mn 40 s

commentaire : Toujours aussi sympa cette course dans la vallée de la Roya, et cette année c’était le 25ème anniversaire. Il semble que je sois assez en forme car je me retrouve avec ma meilleure performance sur cette course, tout de même assez sélective avec ses 7 premiers kilomètres de montées sur un dénivelé de plus de 7 à 8%, et surtout sans aucune fatigue. Bon présage pour cette fin d’année avec encore deux courses de long à faire!

180 – 17 novembre – marathon du Beaujolais – Villefranche sur Saône (69) http://www.marathondubeaujolais.org/

distance :42,195 Km                    résultat: 05 h 49 mn 45 s

commentaire : pour ce marathon, ou plutôt cette dégustation sportive, je suis fier d’avoir battu mon record de lenteur sur la distance!

Effectivement, on ne vient pas faire une « perf » à ce marathon, mais on y vient pour l’ambiance, faire la fête et déguster les petits vins proposés à chaque ravitaillement (je n’en ai jamais vu autant!).

Lorsque je vous dis festif, nous étions 45 coureurs déguisés en Schtroumpf avec pour seul but: apprécier les petits vins de pays et passer un bon moment. Chose fut faite, malgré la température négative, et, en plus, je me suis permis de faire une partie du parcours en marche arrière afin de pouvoir filmer mes camarades.

Pour les accros de la perf, ce marathon est très vallonné avec passage dans les caves, escaliers, et la fraicheur en plus (-3degré au départ, -1 à l’arrivée) ne donne pas les meilleures conditions.

Oublions la perf, profitons du paysage, de la joie de vivre et des ravitaillements: cette troisième édition du marathon du Beaujolais était parfaite!

extrait vidéo en cliquant ici

181 – 19 au 24 novembre – Marathon des Oasis – Tunisiehttp://www.marathons-tunisiens.com

distance :109,230 Km                    résultat: 10 h 52 mn 17 s        étapes: 6

commentaire : S’engager dans le Marathon des Oasis, c’est non seulement courir une vingtaine de km par jour sur des pistes, dans les dunes, les canyons, mais aussi intégrer la culture de la région et essayer d’apprendre un peu plus sur l’histoire de la région.

Je devrais appeler cela, sport, culture et loisirs !

Dimanche 18 novembre : à peine arrivée du marathon du Beaujolais, j’embarque dans l’avion en direction de Tozeur via Tunis pour une semaine de course à pieds, de soleil, de sable et, j’espère de découvertes.

La première surprise fut l’accueil de l’organisation dans l’aéroport tous en tenue locale et une invitation à l’hôtel dans le café maures pour une dégustation de thé et une remise d’un kilo de dattes et d’un chèche par concurrent. L’ambiance est là, nous faisons une compétition, mais avant devons prendre du plaisir !

Lundi 19 novembre : histoire de nous faire découvrir la palmeraie de Tozeur, Azdine, l’organisateur, nous accueille à 7h du matin pour un petit footing d’une demi-heure à travers ce paysage magnifique entre verdure et sable avec dégustation de dattes à peine cueillis du palmier. La matinée est consacrée à la visite de la ville de Tozeur, ville-symbole du grand sud tunisien ouverte sur le Sahara et la route de Tombouctou. Tozeur offre aussi une Médina à l’architecture typique et aux murs de briques jaunes savamment agencées.

15h : les choses sérieuses commencent après un déjeuner et une sieste au bord de la piscine, c’est le prologue de ces 6 jours de courses avec 11 km à travers la palmeraie et les ruelles de la ville pour une arrivée au « jardin du paradis » avec cocktail et dégustation de dattes. Un prologue très rapide que je boucle tranquillement à 12,7 km/h.

Retour à l’hôtel en calèche et, petite anecdote, réparation de celle-ci en cours de route car elle perdit son essieu arrière. La soirée qui suivi fut encore une bonne surprise avec un couscous dansant sous une grande tente berbère.

Mardi 20 novembre : transfert au matin vers le point de départ au sud-ouest de Tozeur pour un 21 km sur piste sablonneuse et quelques dunes. Le décor est là, et je suis bien content d’avoir prévu des guêtres entièrement recouvrantes, car le sable est si fin qu’il rentre partout.

L’étape se passe tranquillement jusqu’au septième km où nous passons aux abords du fameux village de « la guerre des étoiles », nommé Ongh Djemel, avec un passage de dunes casse-pattes qui nous fait tous ralentir pendant bien 2km. Ensuite c’est de longues pistes sablonneuses bien planes et droites qui nous amènent aux pieds du « cou du chameau » lieu d’arrivée perdu aux abords du Chott El Jerid.

Cette étape me permettra de remonter de quelques places avec une moyenne de 11,1 km/h.

Le déjeuner se passe sur place, toujours du couscous, puis c’est le transfert à Douz via le Chott El Jerid et sont désert salé.

Mercredi 21 novembre : cette fois-ci le gros morceau est là : piste, sable et champs de dunes au programme pour un 18 km qui peut se rallonger selon le choix de direction de chacun à travers les dunes. Pour ma part je n’aurais rajouté que 550m afin de trouver le terrain le plus stable possible.

Nous avons un champ de dunes à traverser à l’aller et au retour avec un seul point de repère situe à chaque fois à environ 3 – 4km de distance, sachant que ce point est visible au haut des dunes mais pas au bas.

Savoir lire le sable c’est l’apprentissage que nous faisons plus ou moins bien tout en courant, et les locaux semblent aussi un peu perdus….. Dès le départ je prends une direction complètement différente des autres concurrents et me retrouve en tête, après 1km, avec près de 200m d’avance….. Hélas, cela ne durera pas, mais le plaisir d’avoir choisi le meilleur chemin reste, et finalement cela ne m’a pas mal réussi durant le parcours que je fini à une moyenne de 10,5 km/h en conservant ma position au général.

Après cette étape dans les dunes, nous prenons le temps d’une douche et d’un déjeuner, et nous voici en transfert pour passer la nuit en plein désert à la belle étoile au lieu dit Jebil. La féérie du coucher du soleil sur les dunes est magique, nous dinons à la lueur d’un feu de camp avec une ambiance de fête et de danse. Malgré les petits bobos de certains (ampoules….), la fatigue ne semble pas être à l’ordre du jour pour les concurrents, et seul le froid de la nuit en plein désert nous fera nous blottir au maximum dans nos sacs de couchage.

Jeudi 22 novembre : le vent s’est levé durant la nuit et le petit-déjeuner se passe très vite au coin du feu pour un transfert rapide sur une ligne de départ dans le désert au milieu de nulle part avec du sable à l’infini et, en plus, un vent de face qui n’arrange rien.

Nous démarrons tous à une vitesse modérée, car non seulement nous avons le sable sous les pieds et dans les yeux avec le vent, mais cette étape est aussi la plus longue avec ses 25 km.

Les 6 premiers km se passent très bien pour moi, jusqu’au moment où je ressens une forte douleur au niveau de mon tendon d’achille et je dois m’arrêter de courir pour trottiner doucement jusqu’à l’arriver sans me faire trop mal. cette étape fut un petit calvaire de part la douleur du tendon, mais une belle expérience à travers ces pistes de sables instables balayées par le vent, pour une arrivée a Ksar Ghilane, ancienne forteresse datant de l’époque romaine à la limite du Grand Erg Oriental.

Une étape où je perds près de 40mn sur mes concurrents pour une moyenne de 8,2 km/h.

Le transfert jusqu’à l’oasis se fait à dos de dromadaire, encore une belle surprise de l’organisation, et nous terminons tous en plongeant dans une source d’eau chaude naturelle de près de 30 degrés.

La nuitée se passera sous la tente avec, tout de même, un peu moins de fraicheur que la précédente, mais toujours autant d’ambiance festive.

Vendredi 23 novembre : le vent est toujours présent mais le parcours se fait pour moitié sur route et pour finir en version trail à travers les canyons de Douiret près de Tataouine.

Mon tendon semble s’être endormi, mais je démarre tranquillement en fin de peloton.

Petit à petit je commence à accélérer sur la route malgré le vent de face et remonte quelques concurrents jusqu’aux portes des canyons où la partie trail commence sur de la rocaille instable. Je me sens bien et essaye au maximum de récupérer un peu du retard pris la veille, mais, hélas, par manque de vigilance, je me trompe de chemin et reperds les quelques minutes gagnées.

Ce parcours se terminant par un long plateau et une belle descente vers le village troglodyte de Douiret, je réussi tout de même à maintenir ma position et à finir en pleine forme ces 20 km accueilli toujours par un orchestre local.

Le déjeuner se passe sur place dans les quelques maisons restaurées avec toujours un menu typique dont les cornes de gazelles que j’adore !

Après une visite de cet ancien village qui s’étant sur 4 km le long de la montagne, nous partons pour notre dernier transfert et notre dernière étape vers Djerba.

Samedi 24 novembre : la dernière étape ne démarrant qu’à 15h, je profite de la matinée pour un bon hammam, un bon massage et une petite visite touristique du village le plus proche.

Djerba étant une île, elle est composé de plusieurs villages, dont certains touristiques, mais la volonté de l’organisation à fuir les parties touristiques nous permet de découvrir vraiment le pays et le départ de la course se fait à Guellala, village des potiers de Djerba.

Cette étape est très roulante avec juste des pistes traversant les oliveraies, et je mets un point d’honneur à essayer de rattraper encore un peu du temps perdu sur la quatrième étape en démarrant très vite.

Le tout est maintenant de maintenir mon allure durant ces 16 km : je zappe tout les ravitaillements, double un tunisien qui, un peu vexé, essayera de me rattraper en coupant a travers les oliviers, pour finir dans le village de Erriadh à une moyenne de 12,5 km/h ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps sur cette distance !

La fin d’une course est toujours un peu triste, surtout lorsque cela dure plusieurs jours, mais la soirée de clôture fut encore très festive avec en prime un petit déplacement dans un café maures, et pleins de belles images dans la tête………

extrait vidéo en cliquant ici

182 – 08 et 09 décembre – 24h Téléthon – Golfe-Juan (06)http://www.escapadevallauris.com

distance :48,000 Km                    résultat: 04 h 30 mn

+ nage avec palmes en mer:   distance :04,000 Km                    résultat: 02 h 00 mn

commentaire : J’ai voulu réitérer ma petite expérience d’aquathlon en 24h comme l’année dernière, mais le trop plein d’effort de cette année et un tendon d’Achille criant « temps mort » ont eu raison de ma volonté, car n’ayant rien à gagner et tout à perdre en cas de blessure, j’ai préféré arrêter et me reposer pour préparer mon prochain défi en 2008 avec un tour de France en objectif (bientôt plus d’infos)…..

par contre, je vous engage tous à venir faire ce 24h très familial en bord de mer qui vous prépare magnifiquement aux fêtes de fin d’année et en plus pour une cause que je soutiens fortement!

Copyright © 2007 Thierry Kerhornou. Tous droits réservés.